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Les initiatives privées ont sauvé le Tour du Sénégal de sa déchéance

APA - Mbour (Sénégal) Le Tour du Sénégal, qui dispute cette année sa 9ème édition, a réussi à s’incruster dans la calendrier africain et à se perpétuer grâce à la perspicacité d’une poignée de dirigeants, animés d’une foi inébranlable pour le vélo.

Lancé dans les années 1960, le Tour du Sénégal de cyclisme a couru sa deuxième édition en 1970 avant de disparaître pendant 30 ans.

C’est en 2000 qu’il a refait surface avec l’organisation de la troisième édition.

« La Fédération sénégalaise de cyclisme (FSC) ne pouvant pas suivre, nous l’avons repris en main », explique le directeur sportif du Tour et Secrétaire général de la FSC, Amadou Pierre Diop.

Diop, la « boîte à idées », et Michel Thioub, Directeur général et argentier à la fois, sont les hommes à la base de la résurrection du Tour du Sénégal, désormais sous la coupe de privés.

Depuis, la périodicité annuelle de la compétition est respectée et cinq autres éditions sont passées.

« Nous étions une poignée à croire, au début, à la résurrection du Tour après que des gens ont laissé tomber le projet », explique Amadou Pierre Diop.

« Nous y avons cru jusqu’au bout, même si ce n’était pas facile et on est loin d’avoir les moyens qu’il faut », dit-il.

La troisième édition du Tour couru en 2000, se rappelle le directeur sportif de la compétition, était d’un coût de « 14 millions de francs CFA et nous ne les avions pas ». « A l’époque, nous avons vendu le maillot jaune à 7 millions CFA. Aujourd’hui, ce même maillot jaune est vendu à 30 millions CFA. C’est à prendre ou à laisser », insiste M. Diop.

L’organisation du Tour n’est pas une mince affaire. « Il faut un demi-milliard francs CFA pour l’organiser. Nous sommes loin d’avoir 500 millions francs CFA », confie Amadou Pierre Diop, soulignant « qu’à la fin de ce Tour, nous serons endettés jusqu’au cou ».

Hormis les titres de transport des équipes participantes, les organisateurs affirment prendre toutes les autres dépenses en charge, notamment l’hébergement, la restauration et le transport interne.

« C’est considérable en terme de moyens financiers », s’exclame le directeur sportif du Tour du Sénégal, qui estime que le Sénégal est « loin de ce qui se fait au Burkina Faso et au Cameroun » en terme de moyens mis à la disposition de l’organisation.

Amadou Pierre Diop de soutenir que les autorités sénégalaises « n’ont peut-être pas compris les spécificités du Tour du Sénégal et perçu sa renommée ».

« C’est un sport écologique et touristique. Nous faisons fonctionner les hôtels avec au moins 200 personnes à loger et à faire manger. Nous louons des véhicules, nous louons des prestations de service. Et nous incarnons la politique d’intégration africaine, puisque Camerounais, Angolais, Burkinabé etc. viennent », fait remarquer le dirigeant sénégalais.

GM/mbt/mn/APA
11-09-2006

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