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---> Étape 2 : Jeudi 27 octobre 2005 : Pa -> Gaoua : 159 km
........... Étape 2 : Jeudi 27 octobre 2005 : Etape 2 : Pa -> Gaoua : 159 km ...........
Schnell, c’est vite en alsacien ! - Mickaël Schnell n’a pas la réputation d’être un grimpeur, et encore moins d’être à l’aise sous le cagnard. C’est pourtant lui qui s’est imposé dans la longue étape menant à Goua, empruntant une des seules routes du pays offrant quelques dénivelés. Dans le groupe de résistants qui ont tenu en tête de course jusqu’au bout, figuraient le Camerounais Joseph Sanda, qui s’empare du maillot jaune avec une seconde d’avance au classement général sur Abdul Wahab Sawadogo, le tenant du titre. Attaques en pagaille... - Tout le monde sait que la route est longue aujourd’hui, mais les attaquants n’attendent pas longtemps pour se manifester. Au kilomètre 3 Idrissa Ouedraogo et le Japonais Shigenori Ishida,suivis de Tidiani Ouedraogo, tentent une sortie vite réprimée par le peloton. Seydou Sanfo et Issiaka Fofana ont à peu près la même réussite. Les tentatives suivantes, menées en duo ou en bande, par des Africains ou des Européens, ne parviennent pas à constituer une échappée digne de ce nom. Les quatre premiers à pouvoir revendiquer une avance supérieure à une minute sont Saïdou Rouamba, le Camerounais Sadrac Teguimaha et l’Ivoirien Bolodogui Ouattara et Mahamadi Sawadogo, qui passent dans ce ordre au sprint intermédiaire de Dano (km 50). Les collines font du mal - Le capitaine historique des Etalons, Saïdou Rouamba, continue de prendre à son compte l’animation de la course, en attaquant une première fois en compagnie de Ouattara, puis avec Mahamadi Sawadogo. Cette petite aventure dure jusqu’au kilomètre 66, où le peloton, qui commence à perdre quelques éléments, se reconstitue. L’enchaînement des collines incite les candidats à la victoire à suivre toutes les attaques. Ce sont par conséquent de gros groupes plutôt instables qui se détachent, avec une vague armature de trente à quarante coureurs. Rouamba anime la course - Au kilomètre 100, il est acquis que ce peloton ne reprendrait plus sa forme initiale, le relief ayant opéré une sélection impitoyable. Alors que les attardés sont de plus en plus nombreux, Saïdou Rouamba continue de participer à la majeure partie des attaques en tête de course. Le point qu’il engrange au troisième sprint intermédiaire (km 137) lui assure d’ailleurs la conquête du maillot rose des « points chauds », en attendant mieux. Le duel Cameroun-Burkina est lancé - A dix kilomètres de l’arrivée, Rouamba anime toujours un trio qui bénéficie de 40’’ d’avance sur le groupe de poursuivants le plus menaçant. Ayant travaillé en compagnie du Camerounais Tega et de l’Angolais Guevara, il est rejoint à 5 km de la ligne par un autre Camerounais, Sanda, le Belge Pattyn, l’Alsacien Schnell et le tenant du titre Abdul Wahab Sawadogo, qui n’est jamais resté loin de la tête de course.
............................... Classement Général ...............................
.................................. La double vie de Sawadogo .................................. En remportant le Tour du Faso en 2004, Abdul Wahab Sawadogo est devenu un héros national au Burkina. Un an plus tard, c’est pourtant avec une sorte de « double nationalité » qu’il s’est présenté au départ de cette 19ème édition. Sa tenue témoigne d’ailleurs de son appartenance à une patrie d’adoption qu’il a découverte cette année. S’il arbore avec fierté la casaque de l’équipe burkinabè « Café Samba », son cuissard est celui d’une équipe concurrente et néanmoins amie, le Team Côte des Légendes. Car cette année, Abdul Wahab Sawadogo a été invité par Jo Salaun à partager l’entraînement de son groupe et la vie de sa famille pendant cinq mois, en Bretagne. L’objectif de départ, sur une initiative de la Fédération Burkinabè et d’ASO, était de faire découvrir le cyclisme européen au vainqueur du Tour du Faso : son niveau, ses exigences, ses principes de préparation... Et manifestement, Sawadogo n’a pas fait le voyage à Plougastel pour rien. Entre avril et septembre, il est devenu le premier Burkiabè de l’histoire à parcourir à vélo 8550 km sur les routes de Bretagne, dont 3350 km en compétition, le tout à une moyenne générale de 40,8 km/h. La difficulté de l’exercice se résume également à deux autres chiffres : environ 40° à l’ombre au départ de Ouaga, un peu moins de 5° à son arrivée en Bretagne, et des entraînements particulièrement douloureux : « lors d’une de ses premières sorties, se souvient Philippe Hamache, je l’ai emmené sur une côte que nous appelons le « petit Ventoux ». Il faisait un froid de canard et en plus la pluie tombait. Je pense qu’il n’a jamais connu une séance d’entraînement aussi pénible ». L’intéressé confirme : « au début le froid m’a vraiment fait souffrir et la difficulté des entraînements. Mais j’ai senti que je progressais au fur et à mesure et je me suis finalement bien habitué ». « Il a appris à faire les confitures ! » D’ailleurs, sur les 39 courses disputées en Bretagne (deux fois plus que son programme annuel habituel), Sawadogo n’a abandonné que quatre fois, dont deux fois sur chute. Meilleur résultat : 13ème du Trophée de la Roche aux Fées, un jour de canicule ! Si le bilan n’a rien de spectaculaire, son mentor breton, Jo Salaun, se félicite des progrès de son nouveau poulain : « il a beaucoup appris et peut désormais rivaliser avec les meilleurs coureurs dans des courses de niveau régional. Et regardez, il a perdu 4 kg, il est beaucoup plus affûté ». Au total ce ne sont pourtant pas les progrès techniques ou stratégiques qui resteront dans la mémoire d’Abdul Wahab, qui a surtout trouvé une deuxième famille du côté de Brest. Michelle, Madame Salaun, ne pratique pas la bicyclette mais a passé beaucoup plus de temps avec lui que tous les autres membres de l’équipe : « nous nous occupions de tout ensemble, qu’il s’agisse des courses ou de la cuisine. Il a même appris à faire les confitures avec moi ! ». Dans son stage de longue durée, Sawadogo a pris goût au beurre salé, au pain grillé, au hachis parmentier et aux ballades en quad. Il a même profité de quelques jours libres pour travailler sur un chantier avec un ami de la famille, histoire de ramener à Ouaga l’argent de poche qui lui permettrait d’acheter une mobylette. De retour au pays, Abdul Wahab tenait à faire découvrir à son tour son cadre de vie à ses amis. Pour leur première journée en Afrique, Jo et Michelle Salaun, accompagnés des « girls » qui suivent le groupe, se sont donc rendus chez le vainqueur 2004 du Tour, pendant que les garçons faisaient la sieste. Avant tout, Abdul Wahab a effectué un petit crochet par l’atelier de mécanique qu’il a ouvert avec son jeune frère depuis sa victoire. Ensuite, c’est dans sa maison que les Bretons ont fait connaissance avec son épouse, Zainat, dont il avait beaucoup parlé. Au programme, dégustation de Gaouré, un plat à base de haricots, et petits câlins avec Abdoussakoura, le jeune bambin d’Abdul Wahab, 2 ans. Enfin, au moment de se séparer, on pense déjà à la course, mais les sentiments sont toujours là : « Si Abdul a des chances de gagner et que nous n’avons plus d’enjeu, je peux vous assurer que les gars sont capables de se mettre à plat ventre pour lui », avoue Jo. Après deux étapes, le premier Breton, Philippe Hamache, est 52ème au général. Il y aura peut-être 23 Burkinabè autour de Sawadogo cette année ! – Photos, Textes, Infos : Louis DOUCET - A.S.O. - sur l’épreuve au BURKINA.
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