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 ---> Présentation du Tour do Rio 2014

TOUR DO RIO 2014
du 26 au 31 Août

Le Brésil. Un lendemain de coupe du monde de football qui déchante. Beaux joueurs. Qu’à cela ne tienne. Brésil, Brésiliens et Brésiliennes n’ont rien perdu de leur superbe. Rien que d’évoquer l’idée de traverser quelques jours cette contrée lointaine et de rencontrer ses gens évoque forcément des images stéréotypées, des fantasmes même. Le Brésil fait rêver. Rio est égale à l’image qu’on lui donne communément.

Août est ici un mois de plein hiver. Laissez nous rire. Tout est relatif, à cette latitude de l’hémisphère sud, le thermomètre dépasse communément les trente degrés. La lumière est vive. Sous le soleil exactement. Les plages semblent infinies et le sable blanc, propre, contraste avec les bleus dégradés du ciel et de la mer qui se confondent à l’horizon. Copacabana, Ipanema, Botafogo, Flamengo... Les vagues de l’océan déferlent, renversent les surfers et versent leur écume blanche sur la plage. Les Cariocas aiment le sport et le sport le leur rend bien. Athlétiques allures. Dès l’aube et jusqu’au crépuscule, entre palétuviers et cocotiers, sur le sable fin ou le long de la digue, on court, on pédale, on marche. Jeux de raquettes, volley, soccer.

Galbées, les filles sont particulièrement jolies. Elles exposent leur corps, leur peau hâlée et semblent vouloir bronzer encore. Où poser les yeux ? Métissage de couleurs. Blanc, noir, chocolat, café au lait. Maillots bigarrés. Prédominance du bleu, du vert, du jaune du drapeau national. La Seleçao, même décevante, reste omniprésente. Partout, sur la plage, dans les parcs, sur la rue, les garçons jouent au foot. Le Brésil ne semble vivre que pour le ballon rond. Quotidiennement, la télévision ne transmet que du foot, du foot national, du foot international, les grands championnats européens, du foot féminin.

Rio, ville de sport, borde la mer et tourne le dos aux montagnes. Le relief est aussi ici bien spécifique. A peine l’océan a-t-il nivelé la plage, derrière deux rangées d’immeubles chics, les collines s’élèvent, vertes, verticales comme des falaises aux sommets aigus. Sur leurs flancs, les Favelas. Le Pain de Sucre. En haut, détaché dans le ciel, le Christo veille. Il tend les bras, protège la ville, semble accueillir. Le manant touriste ne sait plus quoi admirer. La montagne, la terre rouge, l’eau, le ciel, le sable, les filles ou ces quatre hommes qui pratiquent habilement un volley beach soccer sans que le ballon ne daigne vouloir toucher le sol. Du grand art brésilien.

Sur la plage de Barra, en cette fin du mois d’août, l’heure est pourtant au cyclisme. Une épreuve internationale, le plus grand rendez-vous de cyclisme en Amérique latine. Le départ du Tour do Rio est donné pour la cinquième édition. L’organisation, Conexào, est gérée essentiellement par une gente féminine, dirait-on une junte, qui se donne les moyens de conférer à l’épreuve un succès croissant et qui vise la renommée mondiale. La beauté de ces dames au service de l’efficacité. La directrice, Luisa Jucà, énergique, pétillante, très expressive, est avant tout une passionnée. Conexào se donne les moyens de conférer à l’épreuve un succès croissant, une renommée mondiale.

Depuis quatre ans, la course est chapeautée par l’UCI. Cette année, sept équipes brésiliennes s’alignent sur les rangs. Grégolry Panizo, Rafaël Andriato, Kléber Ramos vainqueur il y a deux ans, Magno Nazareth font figure de favoris dans les pronostics, tout du moins de redoutables challengers, parce que s’ils briguent quelques victoires d’étape comme ils ont pu s’en montrer capables lors des différentes premières éditions, il lui faudra compter sur les ambitions des coureurs des six autres équipes internationales, italienne, portugaise, allemande, luxembourgeoise, rwandaise et surtout colombienne venues à Rio pour toute autre chose que de figurer au carnaval. Les Colombiens sont aussi craints que des épouvantails. Ils comptent dans leurs rangs l’Espagnol Oscar Sevilha vainqueur de la précédente édition, Juan Suarez vainqueur en 2011, Jaime Castaneda, Wbeimar Roldan toujours placés sur le podium. Et puis, la course est dotée de primes alléchantes. 200.000 reals dollars (90 000 euros) seront distribués. Quatre vingts coureurs sont au départ.

Six étapes attendent les protagonistes, du 26 au 31 août. 997 kilomètres d’asphalte à parcourir autour de l’état de Rio. Le Tour souhaite revêtir des allures de Tour de France. Chacun s’y réfère ici. Quelle est donc la recette pour reproduire pareille magie ? La caravane déplace soixante véhicules, emporte cinq cents personnes. Toute la colonie vit ensemble durant une semaine, partage ses repas dans les mêmes restaurants, gite dans les mêmes hôtels. Une organisation hors normes qu’il convient de féliciter.

26 août, 9h, heure locale Barra de Tijuca, le départ ...

... Et une petite vidéo de notre choix pour vous mettre au parfum !

............................................... Reportage : Brice de Singo ...............................................


 Official website : tourdorio.com.br ... décalage horaire avec Paris : - 5 h


Parcours 2014 - 997,1km

 26 / 08 - Etape 1 - Rio de Janeiro -> Angra dos Reis - 162,8 km
 27 / 08 - Etape 2 - Angra dos Reis -> Volta Redonda : 163,3 km
 28 / 08 - Etape 3 - Volta Redonda -> Três Rios : 173,7 km
 29 / 08 - Etape 4 - Três Rios -> Teresópolis : 120,3 km
 30 / 08 - Etape 5 - Teresópolis -> Rio das Ostras : 196,3 km
 31 / 08 - Etape 6 - Rio das Ostras -> Rio de Janeiro : 180,7 km


Voir suite -> Présentation des équipes engagées

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