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Etape 3 : Três Rios -> Teresópolis : 120,3 km

Si les Colombiens ont d’emblée posé la main sur le trophée dès les deux premières étapes, classant leurs six coureurs dans les vingt premiers du classement général, il n’en demeure pas moins qu’il était facile de parier sur l’assise de leur domination dans le volet suivant.

La troisième étape, la plus difficile sur le papier au regard de son profil, pouvait bien tourner à l’avantage des grimpeurs. De Très Reis à Téresopolis distante de 120 km, le Tour de Rio emprunte les routes de grande montagne. Les quinze kilomètres d’ascension pour un dénivelé de 1200 m qui attendent les coureurs après la mi-course équivalent sans doute aux plus beaux cols que les coureurs du Tour de France peuvent gravir chez nous. Une route sinueuse surplombe des décors grandioses, sans doute admirable en d’autres circonstances. Des tronçons de plus de 15% exigent une tête contrainte à garder le guidon.

Le départ est donné à midi sous un soleil radieux et, sur les soixante dix premiers kilomètres sans grande difficulté toponymique, le revêtement acceptable offre d’abord à trois coureurs brésiliens l’occasion de se faire une belle. Par le jeu de sprints intermédiaires intentionnels, Flavio Santos chipe le maillot vert. Mais, au-delà de cette portion initiale plus roulante, la suite s’avère toute autre.

Après la traversée d’Itaipawa, cité de renommée pour la fabrication de sa bière, les choses sévères commencent. Dès la sortie de la quatre voies, la route, plus étroite, s’élève soudainement et se met à serpenter. Quinze kilomètres d’infernale ascension. Les trois échappés, après avoir compté quatre minutes d’avance, rentrent vite dans le rang.

Dès les premières rampes, le peloton se disloque irrévocablement. Emmené par Oscar Sévilha et ses camarades de l’EPM, le groupe de tête égrène un à un ceux qui prétendent les suivre. Une première cassure isole vingt coureurs, puis quinze, puis dix, puis neuf, puis huit. Une file indienne recouvre les lacets. Weimar Roldan, le maillot jaune, décramponne lui aussi. Il est le seul membre de l’EPN à lâcher prise, conscient qu’il perd ainsi sa belle tunique.

Vaillamment, Ludovic Turpin s’accroche aux roues colombiennes et bascule au sommet avec les meilleurs. L’arrivée est au bout de la descente, aussi terrible que n’est la montée sur le versant opposé. En bas, les faubourgs de Térésopolis offrent de larges boulevards finaux plats qui profitent à l’envolée de Camilo Castiblanco. Protégé des siens, le Colombien franchit la ligne le premier quinze secondes avant les autres. Il prend la seconde place du général derrière Edwar Ortiz.

Photo@organisation

Ludovic Turpin est bon sixième. La Colombie, sans surprise, a continué son show et creusé l’écart. Les dés sont jetés. Aux autres de jouer. Une Colômbia.

Photo@organisation

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........................................... Reportage : Brice de Singo ...........................................

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