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 ---> Présentation du Tour do Rio 2013

TOUR DO RIO 2013
du 28 Août au 01 Septembre

Le Brésil, état de Rio. Rien que d’évoquer l’idée de traverser quelques jours cette lointaine contrée évoque forcément pour chacun des fantasmes. Le Brésil a toujours fait rêver. Rio de Janeiro est égale à l’image des stéréotypes qu’on lui donne communément. Août, septembre marquent ici la fin de l’hiver. Tout est relatif. Le thermomètre affiche encore 25°, sous le soleil exactement. Les plages semblent infinies. Le sable blanc et les nuages cotonneux contrastent avec les bleus roi du ciel et turquoise de la mer.

Copacabana, Ipanema, Botafogo, Flamengo, Tijuca... Les vagues de l’océan déferlent et versent leur écume blanche sur la plage. Le temps semble immuable et pourtant, le Brésil bouge, attire, étonne. La ville est devenue l’une des cités les plus modernes du monde. Elle grouille, mue, s’affirme. Les Cariocas savent maintenant descendre dans la rue et revendiquer leurs droits. La société a évolué, la démocratie s’est installée. L’actualité braque les projecteurs du monde entier sur le pays chéri des siens. De la coupe du monde de football prévue l’année prochain aux olympiades accueillies en 2016, l’amour du sport est partout palpable et le sport le rend bien. Athlétiques allures. De l’aube au crépuscule, on court, on pédale, on marche. Galbées, les filles sont particulièrement jolies. Elles exposent leur corps, leur peau hâlée. Métissage de couleurs. Blanc, noir, chocolat, café au lait. Beaucoup de lumière et des maillots bigarrés.

Présentation 2013 avec les images de 2012

Prédominance du bleu, du vert, du jaune du drapeau national. Les couleurs de l’équipe nationale de football sont omniprésentes. Partout, sur la plage, dans les parcs, sur la rue, les garçons eux jouent au foot. Le Brésil ne semble vivre que pour le ballon rond. Quand il n’est pas joué, il est regardé avec passion sur le petit écran. Rio, ville de sport, borde la mer et tourne le dos aux montagnes. Le relief est aussi ici bien spécifique. A peine l’océan a-t-il nivelé la plage derrière deux rangées d’immeubles chics que les collines s’élèvent, vertes, verticales comme des falaises aux sommets aigus. Sur leurs flancs s’étendent les Favelas. Détaché dans le ciel, le Christo rédempteur veille. Il tend les bras, protège les siens et semble accueillir les autres. Le touriste ne sait plus quoi admirer. La montagne, la terre rouge, l’eau, le ciel, le sable, les filles ou ces quatre hommes qui pratiquent habilement un volley soccer sans que le ballon ne daigne vouloir toucher le sol. Du grand art brésilien.

Sur la plage de Barra de Tijuca, l’un des sites les plus prisés des autochtones, en cette fin du mois d’août, l’heure est pourtant au cyclisme. Une épreuve internationale. Le départ du Tour do Rio est donné pour la quatrième édition. L’organisation, Conexào, gérée essentiellement par une gente, une junte, féminine, se donne les moyens de conférer à l’épreuve un succès croissant, vise une renommée mondiale. La beauté de ces dames au service de l’efficacité. La directrice, Luisa Jucà, énergique, pétillante, très expressive, est avant tout une passionnée.

Son épreuve est chapeautée par l’UCI. Au départ, composées chacune de six coureurs, dix équipes brésiliennes s’alignent sur les rangs, toutes professionnelles. Il lui faudra aussi compter sur les ambitions des coureurs des huit autres équipes internationales, composées d’Italiens, d’Espagnols, d’Américains, de Portugais, d’Argentins, de Colombiens, d’Africains et de Français qui cette année sont venus à Rio pour toute autre chose que de figurer au défilé du carnaval.

L’équipe colombienne EPM est aussi crainte qu’un épouvantail. Elle compte dans ses rangs Oscar Sévilha d’origine espagnole, devenu célèbre pour ses escarmouches répétées lors de ses participations au Tour de France. Dans l’équipe antillaise du Grand Case, six Français se sont mis en rang. Christophe Thibois, Damien Maroni, Grégory Errin, Grégory Blondin et Kévin Gabriel encadrent Ludovic Turpin. A 38 ans, avec cinq tours de France de 2001 à 2007 à son actif, le Lavalois exilé en Guadeloupe fait aussi figure de favori. Et puis, la course est dotée de primes alléchantes. 200.000 reals dollars, l’équivalent de 90 000 euros, seront distribués.

Cent huit coureurs sont au départ. Cinq étapes sont prévues, du 28 août au 1er septembre. 814 kilomètres d’asphalte à parcourir autour de l’état de Rio. Le Tour souhaite revêtir des allures de Tour de France. La référence ici. La caravane déplace soixante véhicules, emporte six cents personnes. Toute la colonie vit ensemble durant une semaine, partage ses repas dans les mêmes restaurants, gite dans les mêmes hôtels. Une organisation hors normes qu’il convient de féliciter.


 Official website : tourdorio.com.br ... décalage horaire avec Paris : - 5 h


Parcours 2013 - 827,3km

 28 / 08 - Etape 1 - Rio de Janeiro -> Angra dos Reis - 162,8 km

 29 / 08 - Etape 2 - Volta Redonda -> Três Rios : 167,2 km
 30 / 08 - Etape 3 - Três Rios -> Teresópolis : 120,3 km
 31 / 08 - Etape 4 - Teresópolis -> Rio das Ostras : 196,3 km
 01 / 09 - Etape 5 - Rio das Ostras -> Rio de Janeiro : 180,7 km


Voir suite -> Présentation des équipes engagées

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