Velovelo
Português Nederlands 日本語 中文
Español English slovenčina čeština
русский italiano polski norsk
français Deutsch عربي svenska
 
 page précédente
 Envoyer à un ami
 Pour imprimer
 ---> Suivi de l’Affaire Ministère de la Jeunesse et des Sports et la FeGaCy

Source : Le quotidien l’Union du 20 Février 2007

COMMUNIQUÉ DE PRESSE

Le ministre de la jeunesse et des Sports,

Considérant :

 Que le ministère de la jeunesse et des Sports est chargé de la définition et de l’application de la politique du gouvernement en matière de sport au Gabon,

 Que la Fédération gabonaise de cyclisme, en abrégé, "FEGACY", association d’utilité publique dans la gestion du cyclisme, participe par habilitation à l’exécution de la politique définie par l’Etat,

 Que sur investigations de l’Inspection générale des services et la Direction des sports et du Plein air, il est avéré :

 Qu’aucune assemblée générale de la FEGACY ne s’est tenue depuis plusieurs années,

 Que les ligues et les clubs sont régulièrement constitués avec absence totale des statuts et de règlements intérieurs,

 Qu’aucune compétition n’est organisée au plan national pour favoriser la promotion et le développement du cyclisme,

 Que l’utilisation des subventions allouées par l’Etat - achat des vélos n’est pas souvent justifiée par le principal gestionnaire de la FEGACY, qui est le président,

 Qu’aucun stage de formation n’est organisé en faveur des cyclistes, des entraîneurs, des mécaniciens et autres techniciens pour leur perfectionnement,

 Qu’aucune licence de membre ou d’athlète n’est délivrée par la FEGACY depuis plusieurs années,

 Que le fonctionnement des activités de la FEGACY, pourtant dévolu à tous les membres de son bureau directeur, est plutôt concentré uniquement à la personne du président,

 Que la quasi-totalité des membres de la FEGACY ne se reconnaît plus être sous l’autorité de leur président,

 Qu’une crise aiguë de confiance s’y est installée depuis plusieurs années,

Et concernant les compétitions internationales :

 Que toute équipe nationale revêtant un caractère public et républicain, les cyclistes ont cependant refusé de prendre part au départ du prologue de course cycliste internationale dénommée : "La Tropicale Amissa Bongo"

 Que cet acte anti-patriotique et antirépublicain a entaché gravement le rayonnement du Gabon, pays organisateur, le discréditant au plan diplomatique et international,

 Qu’après enquête exigée par le Conseil des ministres du 18 janvier 2007, le président de la FEGACY est de manière non équivoque, responsable du comportement non nationaliste des cyclistes gabonais,

 Que de ce fait, la Fédération gabonaise de cyclisme est totalement en marge des normes républicaines qui déterminent l’existence et le fonctionnement réels au plan technique, administratif et juridique.

Après consultation des experts des instances du cyclisme international et, en application des dispositions de l’arrêté n° 008/MJSCL// SGA/DG/ DSPA du 12 juillet 2002, fixant les modalités d’octroi et de retrait d’agréments techniques aux associations sportives et de Plein-air,

A en conséquence signé l’arrêté n° 0001 /MJS/CAB.MIN/CJ/SOE en date du 16 février 2007 qui porte retrait de l’agrément technique accordé à la Fédération gabonaise de cyclisme (FEGACY),

La Fédération gabonaise de cyclisme actuelle n’est plus autorisée à participer à l’exécution de la mission du service public consistant à l’organisation, au plan national, des compétitions à l’issue desquelles des titres départementaux, provinciaux, nationaux ou internationaux et de procéder aux sélections correspondantes,

Pour cette période, il sera mis en place une Commission ad hoc ministère des Sports-Mouvement sportif qui sera chargée de la réorganisation et du fonctionnement du cyclisme au plan national,

L’inspecteur général des services, le secrétaire général du ministère de la jeunesse et des Sports, et le président du Comité Olympique gabonais sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’application immédiate de cet arrêté.

Fait à Libreville le 16 février 2007

Le Conseiller en Communication
El Mut Moutchinga Boulingui


Source : Le Quotidien Mutations (Yaoundé) Publié sur le web le 28 Février 2007
Propos recueillis par P. G. M., à Garoua

Cameroun : Lambert Essono Obiang - "Nous n’avons pas géré les 800 millions de la Tropicale Amissa."

Le conseiller du président de la Fédération gabonaise de cyclisme revient sur la crise entre cette association et sa tutelle.

Quelques jours avant le début du 5e Tour cycliste international du Cameroun 2007, vous avez été suspendu par le ministère des Sports de votre pays. Que se passe-t-il entre la Fédération gabonaise de cyclisme et sa tutelle ?

Il a été dit que la Fédération gabonaise de cyclisme a été suspendu par le ministère. En fait, nous n’avons pas été suspendus. C’est le ministère qui a sorti une note en disant qu’il retirait la licence à la fédération. On s’est demandé quand est-ce qu’on a eu cette licence, puisque le ministère ne nous en a jamais accordé. Une fois au Cameroun, nous avons appris que le ministre a rectifié le tir en disant qu’il n’a pas suspendu la fédération. C’est plutôt Thomas Eya qu’il ne veut plus voir à la tête de la Fégacy. Or, il n’y a aucune disposition légale qui stipule qu’on exclut le président de la fédération. Ce sont ces petits problèmes d’incompréhension qui existent actuellement au Gabon. Nous pensons qu’il s’agit des problèmes personnels. Or, des problèmes de cette nature ne rentrent pas dans le sport. Si le ministre a des problèmes avec le président de la fédération, ça ne doit pas pénaliser la fédération et le cyclisme gabonais.

Vous participez pourtant au Tour du Cameroun...

Nous n’avons aucun problème avec l’Union cycliste internationale (Uci) et les autres fédérations africaines. C’est pour cela que nous sommes au Cameroun. En plus, l’absence du Gabon à une manifestation organisée par ce pays serait très mal perçue. Le Gabon est représentée à cette course par Renaissance club, une équipe sponsorisée depuis plus de 20 ans par le président de la Fégacy, Thomas Eya.

La mésentente entre les deux structures n’aurait-elle pas un lien avec la gestion de la dernière édition de la Tropicale Amissa Bongo ?

Effectivement, il y a un lien entre la gestion de la tropicale et la décision du ministre. Le ministère voudrait faire porter le chapeau de la mauvaise gestion de cette course internationale au président de la Fégacy. En réalité, le président n’a pas reçu un centime de la Tropicale. L’argent a été géré par le ministère. Ce n’était d’ailleurs pas la première fois que les choses se passent de cette manière. La fédération n’a été, ni de près, ni de loin, mêlée à la gestion de ce budget qui s’élevait à plus de 800 millions de Fcfa.

Chaque année, le Gabon aligne 6 coureurs, cette année, seuls 4 coureurs ont pris le départ du 5e Tour cycliste international...

Nous avons nos traditionnels six coureurs sur la main. Il est vrai que pour réussir le tour du Cameroun, quatre sont venus et deux n’ont pas effectué le déplacement puisqu’ils sont en classe d’examen. Ils ont d’abord été pénalisés par la Tropicale Amissa Bongo. Puis, il y a aussi eu d’autres courses intermédiaires avant d’arriver au Cameroun. Pour ne pas trop perturber leur préparation aux examens, on les a donc laissé à Libreville. Il est normal qu’ils privilégient leurs études, puis que le cyclisme n’est pas encore professionnel en Afrique. Nous le faisons de manière bénévole, parce qu’on aime ce sport.

Quel est l’avenir du cyclisme gabonais ?

Nous sommes en train de faire les premiers pas de ce sport. Et aussi l’apprentissage des grandes courses internationales organisées dans chaque pays du continent, notamment, le tour cycliste du Cameroun, celui du Faso ou encore du Sénégal. Si nous sommes au Tour du Cameroun, c’est parce que le cyclisme se porte bien chez nous. Malgré les problèmes techniques que nous avons avec nos vélos, je pense que mes coureurs s’en sortent bien. J’ose donc croire que nous avons un avenir prospère en matière de cyclisme. Par ailleurs, nous tenons à tirer un coup de chapeau à la Snh vélo club, qui est une très bonne équipe camerounaise.

Haut 









Haut  
 Espace privé   Droits d’auteur-Copyright: Cliquez ici pour lire !