APA - DAKAR (Sénégal) L’international polonais, Lukasz Podolski, a remporté dimanche la 9ème édition du Tour du Sénéga, en franchissant devant tous ses concurrents, la ligne d’arrivée au stade Léopold Sédar Senghor de Dakar , après 1°56’30".

Maillot jaune au départ de la 9ème et ultime étape, longue de 79,300km (Thiès - Dakar), Podolski s’est envolé vers sa cinquième victoire d’étape en franchissant la ligne d’arrivée devant respectivement le Français Erwan Lollierou et l’Egyptien Sherif Abdalla.

Après la première historique, marquée par sa quatrième victoire d’étape qui lui a permis de confisquer le maillot jaune à Roland Thomin à la fin de la 8ème étape samedi à Thiès, le Polonais a signé sa cinquième victoire d’étape dimanche.

Cette cinquième victoire d’étape le fait entrer dans l’histoire du "Tour du Sénégal".

Podolski qui a bouclé les 1177 km du Tour en 28h58’ ne s’est pas contenté du maillot jaune. Il a également remporté les maillots vert et rose, laissant aux autres coureurs ceux qu’il ne pouvait pas prendre.

C’est ainsi que le Maillot orange du meilleur Africain, a été remporté par l’Egyptien Abdel Bakie Celui du Meilleur Jeune, le Blanc, reste sur les épaules de Vincent Thomas, et le Maillot Rouge qui récompense le coureur le plus combatif est allé en guise de consolation au le Français et sociétaire du Vélo Sport quimpérois, Roland Thomin. Maillot Jaune détrôné à l’avant-dernière étape du Tour, samedi à Thiès.

GM/ib/APA
17-09-2006

Podolski prêt à défendre son titre en 2007, si...

APA - DAKAR (Sénégal) Le directeur sportif de l’équipe nationale de Pologne, Darius Spiewka, et le vainqueur de la 9ème édition du Tour du Sénégal, son compatriote Lukasz Podolski, ont déclaré à APA qu’ils reviendraient à Dakar pour remporter le tour s’ils étaient invités et « si les conditions d’hébergement sont rendues meilleures ».

« Si nous sommes invités par les organisateurs et si certaines conditions sont remplies, comme l’hébergement qui n’était pas des meilleures, nous reviendrons au Sénégal », a indiqué Spiewka estimant que « le Tour du Sénégal vaut la peine de faire le déplacement ».

« Du point de vue technique, c’est un très bon et beau tour. Nous n’avons pas regretté de venir et pourtant le Tour du Sénégal est loin d’être facile. Il y a de bonnes équipes et de bons coureurs. Les étapes sont difficiles et les coureurs n’arrêtent pas d’attaquer. C’est un Tour à faire ».

Avis partagé par son protégé Lukasz Podolski.

« J’ai gagné 5 étapes c’est vrai, mais il ne faut pas croire que j’y serais arrivé tout seul. On ne gagne pas le Tour du Sénégal sans solidarité. Si nous n’avions pas travaillé en équipe, je ne serais pas maillot jaune. Il y a eu des moments vraiment difficiles avec des étapes très longues sous une forte chaleur. », a déclaré le vainqueur du 9ème Sénégal.

Pour le directeur sportif de l’équipe nationale polonaise, les difficultés techniques rencontrées sur le Tour ne les empêcheront pas de gagner, s’ils viennent en 2007.

« Si toutes les conditions sont réunies, nous viendrons et nous viendrons pour gagner. Un tour ne se prépare pas en une semaine. Nous prendrons le temps de le préparer et nous viendrons pour réaliser la même performance », assure Darius Spiewka.

Quant au Roi du Tour 2006, il se dit prêt à venir défendre son titre en 2007 et peu disposé à le laisser au Sénégal. « Qu’on nous invite et que les conditions d’accueil soient améliorées et vous verrez », a-t-il conclu.

GM/ib/APA
17-09-2006

L’Egypte 1ère Africaine et 4ème meilleure équipe du Tour du Sénégal

APA - DAKAR (Sénégal) L’Egypte a terminé 4ème (sur 14) au classement général par équipe de la 9ème édition du Tour du Sénégal, derrière la Pologne, Radio France Internationale (RFI), et Atipower (Belgique).

Cette performance de rang qui fait de l’Egypte le premier pays africain de l’édition 2006 du « Sénégal » a été réalisée dès l’avant-dernière étape samedi et confirmée dimanche.

« Mes coureurs ont honoré notre pays et ont prouvé que l’Egypte est aussi, une nation de cyclisme, a déclaré le directeur sportif des Pharaons, estimant « qu’on ne pouvait mieux », pour une première participation au Tour du Sénégal.

Le rang de son équipe est d’autant plus réconfortant selon Ayman Ali, que « nous ne connaissions le Tour que de nom et qu’en plus des difficultés que nous découvertes, il y a de bonnes équipes et des coureurs énormes ».

Le technicien égyptien avoue toutefois que le Tour du Sénégal « est arrivé au bon moment » pour son équipe.

« Mes coureurs se sont bonifiés pendant que les autres commençaient à éprouver des difficultés. Ils sont en plein régime. Le Tour du Sénégal a cet avantage pour nous qu’il se déroule au moment ou finit la saison égyptienne. Nous sommes donc venus avec des coureurs en forme. »

Heureux de la 4ème place qui consacre son pays, premier Africain du Tour du Sénégalais 2006, Ayman Ali nourrit des ambitions pour Le Faso prévu du 25 octobre au 5 novembre prochains.

« Les résultats que nous avons eus au Sénégal nous font forcément rêver à une victoire finale au Burkina Faso en novembre prochain. Quand on est devant des professionnels européens dans un Tour aussi ouvert que le « Sénégal », on ne peut que nourrir des ambitions plus grandes pour le Faso », indique Ayman Ali.

L’Egypte devance au classement général par équipe, Le Boulou, Saint Chely d’Apcher, le Vélo Sport quimpérois (toutes des équipes françaises) et Vest Vlannderen (Hollande).

La deuxième meilleure équipe africaine est le Maroc, classé 7ème. Le Cameroun premier pays africain, après la quatrième étape, plonge à la 8ème place devant la Libye (11ème).

Les équipes du Sénégal A et B occupent la 12ème et 13ème) devant le Burkina Faso.

GM/ib/APA
17-09-2006

Le Tour du Sénégal "perfectible" selon le commissaire de l’UCI

APA - DAKAR (Sénégal) Le commissaire international de l’Union cycliste internationale (UCI), le Français Michel Bergeat, venu superviser le Tour du Sénégal est d’avis que les organisateurs « peuvent mieux faire » et donner à la compétition « un cachet extraordinaire ».

Le commissaire international de l’UCI, par ailleurs président du jury, a indiqué à APA que les organisateurs du « Sénégal » gagneraient à parfaire certains points, admettant que « ce n’est pas la volonté de bien faire qui manque. Cela on le voit, on le sent. Ce qui manque, ce sont les petits détails que l’on minimise et qui, accumulés, deviennent de gros soucis ».

Selon Michel Bergeat « il faut éviter de prendre le départ d’une étape sur une Nationale, car, le faisant, vous n’aurez personne pour voir la course. C’est comme pour l’arrivée ; il faut traverser des zones habitables avant la fin de l’étape. La popularité de la course se gagne ainsi ».

Il s’est également appesanti sur la question des moyens qui « ont manqué à l’édition 2006 ».

« Si le Tour du Sénégal avait des moyens et si les détails, les plus petits fussent-ils étaient réglés, il aurait eu un cachet extraordinaire. Du point de vue technique, il est parfait, du point de la concurrence, il est ouvert. Si les organisateurs arrivent à mieux faire, on parlera du Tour du Sénégal », promet le commissaire international de l’Union cycliste internationale.

GMA/ib/APA
17-09-2006

Le directeur sportif burkinabé dénonce l’absence des sponsors dans le cyclisme africain

APA - Dakar (Sénégal) Les résultats africains en cyclisme auraient été meilleurs si les sponsors se manifestaient dans les championnats nationaux, a confié à APA le directeur sportif de l’équipe burkinabé, Abdoulaye Nikiémé.

« Il ne faut pas attendre le Tour du Sénégal ou celui du Faso pour venir avec ses produits et faire du sponsoring », a-t-il fait remarquer, ajoutant que « le cyclisme africain a besoin d’être soutenu tout le temps, durant les championnats. Voilà ce qui manque en Afrique ».

« Les sponsors sont au Tour, mais disparaissent quand on parle de championnat national », s’indigne Nikiémé.

Dans une telle situation, le technicien burkinabé est d’avis qu’aucun cycliste africain ne peut se mesurer durablement avec un professionnel, voir un amateur européen.

« Avec quoi nos coureurs vont-ils s’entraîner ? Leurs vélos ? », s’interroge-t-il. « Mais, ça coûte une fortune en Afrique, et qui va les aider ? », se demande-t-il à nouveau.

Au Tour du Sénégal 2006 remporté par la Pologne, la première équipe africaine au classement général par équipe est l’Egypte qui occupe la 4 ème place, alors que les autres pays sont au bas du tableau.

Le directeur sportif de l’équipe burkinabé affirme que ce fait est la résultante de l’important écart de niveau qui sépare les coureurs européens de leurs homologues africains.

« Cela ne me surprend pas. Le cyclisme est trop difficile en Afrique », dit-il.

Lanterne rouge au classement général par équipe, le Burkina a raté son Tour du Sénégal.

« Ce Tour est trop difficile pour nous autres Burkinabés », souligne le directeur sportif, Abdoulaye Nikiémé, par ailleurs entraîneur national de l’équipe cycliste du Burkina.

« Nous n’avons pas six coureurs, mais trois. Nous étions venus avec quatre coureurs, mais Mahamadi Sawadogo a été disqualifié », poursuit-il, précisant que « honnêtement, on ne peut rien faire, sinon profiter du Tour du Sénégal pour préparer celui du Faso ».

Le technicien burkinabé regrette l’absence des ténors de son équipe. « Si Saïdou Rouamba, Jérémy Ouédraogo, Abdoul Wahab Sawadogo étaient là, on aurait eu notre mot à dire. Mais ce n’est pas le cas », insiste-t-il.

Lancé le 7 septembre, le 9ème Tour du Sénégal a pris fin dimanche à Dakar.

GM/mbt/of/APA
18-09-2006

La rédaction de Velovelo remercie la direction du site : http://www.apanews.net/ et surtout l’envoyé spécial d’APA monsieur Gaston Madeira qui nous a fait vivre au jour le jour cette grande épreuve africaine de cyclisme.

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