Gien, la grande foule se presse pour assister au départ de la dernière épreuve de la Coupe de France, avec cette année en vedette l’actuel n°1 mondial l’Italien Davide REBELLIN, qui il y a quatre jours, s’est vu refusé sa sélection au championnat du monde de Verone (sur ses terres) pour un mouvement d’humeur avec le sélectionneur national.

Pas de grosse pointure, ni vedette française au départ, mais en reste-t-il dans le paysage cycliste actuel !? En vue Florent BRARD ancien vainqueur, Cédric VASSEUR pour son bon Tour d’Espagne, et Jérôme PINEAU l’homme en forme, semblent la seule opposition au champion favori italien.

Le Maire de Gien sous l’arche de départ libère un peloton de 12O coureurs, pour un parcours très difficile de 196,5 km, avec les monts du Sancerrois à passer, le soleil brille.

Après une centaine de kilomètres d’observation à vive allure (moyenne de l’épreuve 46,699 km/h) dans la côte de Jars sept attaquants prennent la fuite, PINEAU et HARY (La Boulangère) FRITSCH (Fdjeux.com) ELMIGER (Phonak) VAN DE VALLE (Chocolats Jacques) VASSEUR (Cofidis) REBELLIN (Gerolsteiner). La pluie fait son apparition. Dans la côte du Graveron alors que le peloton s’effilochait une tentative de RINERO pour recoller échouait, HARY lâchait prise, le retour de JASCHKE était à surveiller. A l’entrée de Bourges VASSEUR qui animait le groupe fit une tentative solitaire, vite contrée dans la longue ligne droite vers l’arche de la flamme rouge. Sur le Boulevard de la République, PINEAU lançait le sprint, on pensait la victoire acquise au suisse ELMIGER, mais pour un boyau, après photo et jugement des commissaires, la victoire était adjugée à Jérôme PINEAU.

À noter : Peu commun au départ de grandes épreuves cyclistes, l’équipe du LOKOMOTIV MOSCOU avait fait le déplacement avec son tout nouveau champion olympique et surtout des maillots que nous ne sommes pas habitués à voir.

C’est au Musée de la Sorcellerie de Concressault (Cher) que le journal La Nouvelle Republique organisateur du 54e Paris-Bourges recevait pour un déjeuner de spécialités locales, les VIP, les partenaires, et les journalistes présents sur l’événement. Les vins de Sancerre et de Reuilly aidant, la convivialité et la gaieté régnaient dans ces lieux où circulent de charmantes sorcières, (même pas peur !) chargées de l’accueil de ce temple de la sorcellerie. Les 40 000 visiteurs de cette année en font un des lieux les plus visités du département. Ouvert d’Avril à Novembre (jusqu’à la fin des vacances de la Toussaint). Cette charmante réception s’est interrompue par un "Les voilà, ils arrivent" Toute l’assistance s’est alors déplacée vers le bord de la route, où sous les yeux des Birettes (sorcières en patois Berrichon) on à pu assister au passage du peloton, et entendre un coursier crier ; "c’est la maison de Mabuse" comprenne qui pourra, on ne donnera pas le numéro de dossard ! "C’est pas sorcier, d’embrasser deux sorcières" a déclaré Daniel MANGEAS, la voix du Tour et speaker officiel de PARIS-BOURGES. Il pose avec YOUNGUETTE (la toute noire) et DEMONIA (avec couleurs) qui l’ont couvert de baisers ensorcelants. On constate que speaker, c’est pas un métier facile !

Textes et photos de notre envoyé spécial, Jean-Michel Zanon

Haut