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 ---> Interview Exclusive : Laurent Marcon vainqueur de l’Ardéchoise 2005 !

Alors c’était comment ?

" C’était ma première participation à l’Ardéchoise. Je trouve que c’est vraiment la fête du vélo. Ceux qui souhaitent faire un chrono le font, mais je crois qu’ici la chose principale est de partager une journée de vélo dans un cadre magnifique avec une bonne ambiance et une bonne mentalité. Si on fait un résultat sportif, c’est bien mais la priorité n’est pas là. C’est comme cela que j’ai ressenti les choses ! Les concurrents prennent plaisir à discuter aux ravitaillements, à s’arrêter pour dépanner quelqu’un, à parler du parcours après leur arrivée. On n’est pas tout à fait dans l’esprit cyclosportif mais plus dans l’esprit cyclotouriste. Avec ce mélange je trouve que la cohabitation est bonne. Pour moi cela s’est très bien passé, y compris dans le dernier col où j’appréhendais le rattrapage des concurrents des autres circuits. On m’avait dit tu vas devoir slalomer. Mais tout était parfait. On avait la place de passer sur le côté gauche. Les cyclos restaient à droite sans forcément les avertir puisque nous avions juste une moto Mavic derrière nous, mais pas de moto ouvreuse. J’ai passé une très bonne journée. L’après course est aussi très agréable. Sur les stands on découvre les nouveautés, le tourisme local, les produits régionaux. C’est très très sympa ! "

Quelles sont les différences notables avec les autres cyclosportives auxquelles vous avez participé ?

" Sur les autres cyclosportives, on y va pour faire un temps. On reste quatre heures mais pas toute la journée comme ici dans ce site qui se prête aux vacances. Sur les autres épreuves on prend son diplôme avec sa moyenne et on rentre à la maison. À l’Ardéchoise il y a une notion de passion qui domine. Les gens ne sont pas stressés et pas pressés. "

Pourtant devant vous faites la course ?

" Bien sûr. J’ai essayé de faire le meilleur résultat sportif possible. Mais quand on passe dans les villages décorés, les habitants vous encouragent. Ceci dit on doit se concentrer sur sa course même si, ici sur l’Ardéchoise, la notion de plaisir s’ajoute à l’aspect sportif. "

Quels ont été les passages les plus difficiles ?

" Il y a eu plusieurs endroits. Le premier c’est Aizac, un col qui ne paye pas de mine. Mais le pied depuis Antraigues est rude. Il n’est pas si facile que ça avec sa petite route sinueuse et granuleuse qui fait bien mal aux jambes. La Barricaude est longue mais régulière et se grimpe en rythme. Ensuite les faux plats du Gerbier-de-Jonc, que l’on croit simples à avaler, m’ont paru pénibles. On se rend compte qu’il faut descendre le plateau et mouliner. Ce sont des endroits pièges que mentalement on n’a pas anticipé. À la limite le col du Buisson est simple à gérer. On sait que cela va être très dur, donc on s’y prépare psychologiquement. Dans le passage le plus pentu j’ai utilisé le 39 x 21. En tous les cas la leçon c’est que sur l’Ardéchoise il faut toujours en garder sous la pédale. "


Laurent Marcon Digest
 Machine : Look 585 équipé en 53 x 39 et 11 x 23
 Profession Vélociste Bouticyle à Saint-Étienne dans la Loire (42)
 Age 32 ans
 Élite 2 à l’Espoir Cycliste Saint-Étienne Loire
 Victoires cette année : 1000 Bosses, l’Épervier, série en cours...

 Ses résultats sur l’Etape du Tour
 2002 - AIME > CLUSES : 1er
 2003 - PAU > BAYONNE : 2 ème
 2004 - LIMOGES > SAINT-FLOUR : 3 ème

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